8 juin 2022

Quand l’art créé de la valeur pour l’immobilier

Depuis plus de 10 ans, Ivanhoé Cambridge développe une importante collection d’œuvres d’art dans l’espace public. En ligne avec sa mission, cette démarche permet à la fois d’enrichir l’expérience de ses propriétés et de tisser des relations humaines fortes. Une philosophie qui sous-tend également le développement de la collection d’art privée de la CDPQ et d’Ivanhoé Cambridge.

Un patrimoine international

Dans quelques jours, l’Esplanade PVM, à Montréal, s’ornera de L’Anneau, une installation artistique unique conçue par l’atelier de création québécoise Claude Cormier + Associés. Soutenue par Ivanhoé Cambridge, cette installation imposante constitue le dernier jalon des travaux réalisés depuis 2017 pour revitaliser cette esplanade, véritable lieu de vie pour tous les Montréalais.

Au cours des 10 dernières années, la société a développé une collection imposante d’œuvres d’art dans l’espace public que L’Anneau vient enrichir. L’œuvre Autoportrait de Nicolas Baier installée pour le 50ème anniversaire de Place Ville Marie, Rêverie d’Ed Pien dans les Tours DUO à Paris ou encore les pièces des artistes Roxy Paine, Steve Driscoll et Nicolas Baier dans l’immeuble CIBC SQUARE à Toronto sont autant d’exemples de l’implication croissante d’Ivanhoé Cambridge en matière artistique.

“Auto-Portrait”, Place Ville Marie, Montréal, Canada.
« A light stolen from the sun », CIBC SQUARE, Toronto, Canada.

« Au fil des années, cette collection d’œuvres d’art dans l’espace public est devenue un patrimoine très important car nous multiplions les projets de ce type au Canada, mais aussi depuis récemment dans certaines de nos propriétés à l’international », souligne Marie-Justine Snider, Conservatrice de la CDPQ et de ses filiales qui, depuis 18 ans, œuvre au développement de l’art au sein du groupe.

L’art pour un impact humain et durable

Cette démarche artistique dans l’espace public s’inscrit dans la droite ligne de la mission d’Ivanhoé Cambridge dont la priorité est de façonner des espaces vivants, centrés sur les besoins des individus et des occupants de ses propriétés, de manière à créer de la valeur pour ses communautés.

« L’art est au service de la transformation sociale, juge Marie-Justine Snider.Il permet d’aborder des questions importantes de société. Il développe aussi l’esprit critique, offre une ouverture à différents points de vue, stimule l’imagination et favorise l’empathie. »  

Le développement de l’art dans l’espace public permet aussi de créer une histoire commune avec la population. Pour réussir une telle connexion avec les individus, le choix des artistes et des œuvres est bien entendu primordial. Si certains œuvres sont choisies du fait d’une affinité particulière avec l’artiste, la majorité d’entre-elles sont sélectionnées à l’issue d’un concours, avec des conditions particulièrement exigeantes.

« Si nous voulons apporter de la valeur à un édifice, il est important de collectionner des œuvres qui ont une valeur muséale, indique Marie-Justine Snider. L’art n’est pas de la décoration ni un outil de marketing. La notion de permanence de l’œuvre d’art est très importante alors que nous vivons dans une société du spectacle, de l’événement, de l’instantanéité. Il est important de se bâtir un patrimoine pérenne pour les prochaines générations. » 

Un véritable petit musée interne

Construire un patrimoine pérenne est également le fil d’Ariane de la collection privée de la CDPQ et d’Ivanhoé Cambridge qui orne notamment les bureaux du groupe à Montréal sur plusieurs étages. Pour réussir à étoffer et à enrichir cette collection, Marie-Justine Snider et sa collaboratrice, toutes deux titulaires d’une formation en histoire de l’art, ne laissent rien au hasard et s’imposent un cahier des charges particulièrement exigeant.

« Nous fonctionnons comme un vrai musée, en prenant en considération des critères extrêmement rigoureux, explique Marie-Justine Snider. Nous apportons un soin particulier aux qualités muséales de l’œuvre et nous recherchons aussi des artistes qui font avancer leur discipline. » 

« Notre volonté est de contribuer au patrimoine culturel et artistique québécois et de constituer un patrimoine qui va prendre de la valeur au fil du temps, en privilégiant des artistes qui cherchent à se distinguer. »

Marie-Justine Snider, Conservatrice de la CDPQ et de ses filiales

Si la priorité est donnée aux artistes contemporains québécois ou canadiens, de 1965 à nos jours, le leitmotiv est d’avoir une collection qui soit la plus plurielle possible, en faisant la part belle à la diversité, un thème qui tient particulièrement à cœur à Ivanhoé Cambridge et à la CDPQ.

« Nous recherchons en effet la diversité d’origines, la diversité de points ou encore la diversité de perspectives sur la vie, précise Marie-Justine Snider. Nous acquérons principalement des œuvres d’artistes québécois et nous nous assurons aussi d’avoir des artistes des premières nations ou des artistes Inuits. » 

De même, cette diversité s’exprime à travers la notoriété ou l’expérience des artistes sélectionnés, avec le souci d’avoir un savant mélange d’artistes établis et d’artistes de la relève.

Un puissant vecteur de relation sociales

Autant d’œuvres exposées à la vue des visiteurs extérieurs mais surtout de l’ensemble des occupants. Dans le contexte d’un lieu de travail, ce contact avec l’art participe alors au bien-être des employés, un enjeu majeur tant chez Ivanhoé Cambridge que ses locataires.

« L’art est devenu un outil de communication et un outil de de rétention des employés assez pertinent, confirme Marie-Justine Snider. Il nous permet d’adresser des angles morts dans notre société, notamment en parlant de diversité. Les œuvres d’art permettent un temps d’arrêt, un espace pour voir et réfléchir autrement, deux qualités essentielles pour stimuler l’innovation et la créativité, des qualités que nous recherchons chez des employés. L’art permet de créer une expérience qui, je l’espère, produit un impact positif sur nos collègues et sur leur travail. »


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