Montréal (Québec) – Ivanhoé Cambridge a annoncé aujourd’hui la reprise des travaux de construction de la Maison Manuvie, un immeuble de bureaux situé au 900, boulevard de Maisonneuve Ouest, à Montréal. Cette décision a été prise dans la foulée de l’acceptation par le ministère de la Culture et des Communications du Québec d’une « Étude de potentiel archéologique » réalisée par une firme d’archéologues mandatée par Ivanhoé Cambridge.
Rappel des événements
En février 2015, Ivanhoé Cambridge a volontairement suspendu les travaux préliminaires d’excavation pour la construction de la Maison Manuvie, un important projet d’immeuble de bureaux au centre-ville de Montréal. Cette décision tenait compte de préoccupations exprimées par des citoyens à propos de l’existence possible d’un potentiel archéologique sur le site du 900, boulevard de Maisonneuve Ouest.
La décision d’interrompre les travaux a été prise malgré le fait qu’Ivanhoé Cambridge détenait tous les permis et autorisations requis pour la construction de l’immeuble. D’après les cartes archéologiques du ministère de la Culture et des Communications, le site du 900, boulevard de Maisonneuve Ouest est en effet situé à l’extérieur de toute zone archéologique désignée.
Dans ce contexte, comme c’est le cas pour tous ses projets, Ivanhoé Cambridge a adopté une approche prudente et responsable afin de porter une attention particulière aux préoccupations archéologiques soulevées.
Exécution de l’étude
Ivanhoé Cambridge a ensuite retenu les services d’une firme d’experts en archéologie, Archéotec inc., pour effectuer une étude convenue avec le ministère de la Culture et des Communications du Québec, c’est-à-dire une « étude de potentiel archéologique ». Tous les protocoles de recherche applicables ont été suivis.
La conclusion du rapport confirme l’inexistence de potentiel archéologique :
« Recommandations
À la lumière des informations recueillies et présentées dans ce rapport, il appert que les sols de surface ont été décapés lors des différents épisodes de la construction immobilière et de l’aménagement des rues et des infrastructures publiques aux dix-neuvième et vingtième siècles. En particulier, les sols de surface qui auraient pu receler des éléments archéologiques reliés au site BjFj-01 sont manifestement disparus.
Les données fournies par les forages indiquent que, partout sur le terrain à l’étude, les excavations reliées à la construction des différents bâtiments ont atteint des profondeurs telles qu’aucun élément archéologique ne subsiste.
Par conséquent, nous ne recommandons aucune autre intervention archéologique. »
Archéotec inc.
Dans un esprit de transparence, Ivanhoé Cambridge a également fait traduire le rapport d’Archéotec inc. et l’a publié intégralement sur son site Web :
http://www.ivanhoecambridge.com/fr-ca/medias/rapports-et-publications
Ivanhoé Cambridge tient à remercier les différents intervenants dans ce dossier.
Le projet de la Maison Manuvie
Copropriété de Manuvie et d’Ivanhoé Cambridge, la Maison Manuvie comprendra 27 étages et une superficie totale d’environ 45 000 m2 (486 500 pi2) dont plus de 24 000 m2 (260 000 pi2) seront occupés par les employés de Manuvie.
Conçu par la firme d’architectes Menkès Shooner Dagenais Letourneux, de Montréal, l’immeuble de catégorie AAA offre une architecture intemporelle et des caractéristiques misant sur la haute efficacité qui mettent l’accent sur le développement durable.
Conçue en vue d’obtenir la certification LEEDMD Or NE (noyau et enveloppe), la Maison Manuvie offrira un environnement de travail d’une grande flexibilité d’aménagement, d’une luminosité maximale, et la possibilité d’aménagements ouverts et collaboratifs.
Avec une aire de repos, un centre de conférences et une terrasse extérieure situés au 8e étage, et des installations complètes pouvant accueillir les vélos en plus des 360 places de stationnement hors-sol, la Maison Manuvie adopte des stratégies alternatives en matière d’espace de travail de nouvelle génération.
La fin de la construction de la Maison Manuvie est prévue pour le troisième trimestre de 2017.